Toulouse, Nice, Paris, Lille, Strasbourg, Rennes, Nantes, Bordeaux, Lyon, Angers, mais aussi Brives, Bourges, Limoges, Périgueux, Quimper… Un samedi de protestation contre la loi pour une « école de la confiance » qui a réuni plus de 55 000 personnes, enseignantes et enseignants, mais aussi de nombreuses familles.
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LES SUJETS QUI FÂCHENT
Et si toutes ces personnes ont décidé d’arpenter les rues pour défendre l’école publique et son fonctionnement, ce n’est pas parce qu’elles seraient particulièrement sensibles aux fake-news comme s’en est inquiété le ministre sur les ondes.
Non c’est bien parce qu’elles ne veulent pas de modification radicale de la structuration de l’école avec la mise en place de petites usines des savoirs fondamentaux fusionnant écoles et collèges, parce qu’elles ne veulent pas voir remise en cause la liberté d’expression des personnels de l’école, parce qu’elles refusent le cadeau fait à l’école privée avec l’instauration de l’instruction obligatoire à 3 ans ou encore parce qu’elles s’inquiètent de la possibilité de voir se multiplier des enseignant·es vacataires dans les classes.
UN AUTRE AVENIR POUR L’ÉCOLE
Toutes ces mesures sont bien dans la loi, une loi "fourre-tout" qui non seulement ne répond pas aux défis posés à l’école - réduire les inégalités et assurer la réussite de tous les élèves - mais envisage de la bouleverser en profondeur. Les manifestant·es sont venus réclamer un autre projet pour l’école ; un projet autrement ambitieux.
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Aussi, les personnels des écoles sont-ils appelés à cesser le travail et à participer aux manifestations le jeudi 4 avril afin de dire non à la loi Blanquer et oui à un autre projet pour l’école.
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