dimanche 20 janvier 2019
Mis à jour le mardi 22 janvier 2019
Finalités, contenus, conditions de passation, de saisie et de remontée des résultats : les évaluations CP du ministère ne sont ni au service des élèves ni à celui des enseignant-es. Pour le SNUipp, c’est donc toujours non.
Sans prendre en compte les remarques et les propositions de la communauté éducative, le ministère lance fin janvier une nouvelle phase d’évaluation dans les classes de CP, calquée sur la première et tout aussi sujette à caution.
Finalités, contenus, conditions de passation, de saisie et de remontée des résultats : ces évaluations ne sont ni au service des élèves ni à celui des enseignant-es. Elles n’ont pour objet que de permettre à la rue de Grenelle d’engager un pilotage du système éducatif par les résultats, des changements dans les programmes et des méthodes qui n’ont pourtant pas fait leurs preuves.
C’est ce qu’avec le SNUipp-FSU, les autres syndicats ont fait valoir auprès du ministre en lui demandant l’abandon du dispositif.
Pour le SNUipp, c’est donc toujours non. Il appelle les équipes d’écoles à s’emparer de la question et à décider ne pas faire passer ces évaluations.
Une semaine en distanciel et deux semaines de vacances dézonées. Cette décision était devenue incontournable suite à un déni doublé d’une gestion incohérente et peu transparente de la crise sanitaire dans les écoles. Loin d’anticiper ce scénario, le ministre place les enseignant·es et les familles dans une urgence organisationnelle. Pire, il ne semble pas davantage anticiper la réouverture prévue le 26 avril et continue d’ignorer la nécessité de mesures de protection pour les personnels et la population. (...)
L’épidémie flambe dans les écoles mais le ministère ne prend toujours pas toutes les mesures supplémentaires pour la contenir, mis à part le retour, enfin, à une règle protectrice de fermeture de classe dès le premier cas dans les 19 départements reconfinés. Une décision nécessaire mais qui reste encore trop loin des enjeux. Par manque d’anticipation, le ministre et le gouvernement sont responsables de cette situation catastrophique qui met en danger les personnels, les élèves, leurs familles et la (...)
Alors qu’un troisième confinement s’impose sur 16 départements, plusieurs données montrent le rôle de l’école dans la diffusion de l’épidémie. Si la crise sanitaire a mis en lumière la nécessité de maintenir les écoles ouvertes , pour le SNUipp-FSU ce maintien ne peut se faire sans protection supplémentaire telle que la vaccination des personnels, des tests ciblés ou des moyens de remplacement... Afin de ne pas mettre en péril la continuité du service public d’éducation et à ne pas contribuer à une (...)
Annonce d’une campagne de tests à l’organisation floue, absence de clarification sur la campagne de vaccination, aucune prise en compte de la détresse psychologique et du stress sur le terrain : le ministère continue de faire preuve d’improvisation dans sa gestion de la crise sanitaire.
Communiqué de la FSU
Gestion de la crise sanitaire à l’Éducation Nationale : l’improvisation continue
Le ministère a réuni ce mardi 2 mars les organisations syndicales pour un point sur la situation sanitaire. La FSU (...)
Qui pourrait douter que la formation des enseignant·es ne constitue pas une condition majeure à la qualité du service public d’éducation ? Enseigner est un métier qui s’apprend... Loin d’y consacrer les moyens nécessaires, les réformes initiées par la loi Blanquer manquent clairement de l’ambition qui nous conduirait vers une plus grande démocratisation de la réussite scolaire.
Non seulement elles vont dégrader encore les conditions de travail et d’études mais, en plus, elles engagent une modification (...)