Ce projet de loi va profondément modifier le code du travail et il aura des conséquences pour les jeunes qui seront les premières victimes d’une précarisation de l’emploi. Les aménagements annoncés par le gouvernement, suite aux mobilisations ne répondent pas aux aspirations fortes, exprimées par les jeunes, les salarié-e-s et les chômeurs pour l’accès à l’emploi et sa sécurisation. La création d’emplois de qualité ne justifie pas la casse du code du travail mais nécessite un changement de politique économique et sociale.
Comme enseignants, comme éducateurs, la loi travail nous concerne. Dire aux nouvelles générations qu’il faut travailler plus longtemps alors qu’elles n’arrivent pas à entrer sur le marché du travail est un non-sens. Au contraire, Il faut donner de vraies perspectives d’avenir à notre jeunesse : une formation qualifiante, un emploi durable, un salaire décent, des services publics de qualité. Alors oui, jeunes, salariés du public et du privé, privés d’emploi, retraités :
Tous ensemble dans la rue pour dire non à la loi Travail et pour acquérir de nouveaux droits sociaux.
Les grandes dates de mobilisations :
le jeudi 31 mars
le samedi 9 avril
le jeudi 28 avril