Ensemble, nous sommes plus fort·es ! Les raisons de rejoindre la FSU-SNUipp, premier syndicat de la profession.
Accueil du site > > Pourquoi se syndiquer ? > 11 mauvaises raisons de ne pas se syndiquer
lundi 20 juin 2011
Mis à jour le jeudi 23 août 2018
1 - Se syndiquer : cela ne sert à rien !
Ca sert au moins à recevoir à domicile toutes les informations départementales et ... nationales du SNUipp et de la FSU. Et un homme (ou une femme) averti(e) en vaut deux ! Et puis, c’est aussi un moyen de se retrouver pour débattre, émettre des propositions et participer aux décisions. Mieux vaut agir que subir ! Ca sert, en dehors des moments forts où tous se retrouvent, syndiqués, non syndiqués dans une lutte commune, à assurer la continuité de notre combat pour une école solidaire dans une société solidaire. Il est utile voire indispensable d’avoir un syndicat efficace quand il s’agit d’organiser une action, de la prendre en charge matériellement, de se donner des outils qui permettent la diffusion de l’information et des échanges pour être le plus efficace possible. Adhérer, c’est donner au syndicat les moyens de le faire.
2 - Le syndicat n’est pas indépendant ! Quand la gauche est au pouvoir... (on connaît la suite)
Les différentes instances du syndicat sont ouvertes à tous les syndiqués. Tout individu ou groupe, à l’intérieur du syndicat, peut débattre, s’informer, présenter à tous les niveaux (départemental ou national) ses idées, des textes...qu’il peut ou non soumettre au vote. La diversité d’opinion est une richesse. Alors, dans ce système, si on est mauvaise langue, on peut dire que tout le monde peut manipuler ou tenter d’influencer tout le monde !!! Ou bien on peut dire que tout le monde a sa chance de convaincre une majorité...(qui ne se confond pas avec la majorité gouvernementale !!!) Cela s’appelle la démocratie pour le meilleur et pour le pire !
La création, le développement et l’action du SNUipp, témoignent que l’indépendance est possible. Ceux qui portent des accusations nous font souvent de faux procès et ont la mémoire sélective. Ils oublient que sous la gauche (avec Allègre entre autres) comme sous la droite, le SNUipp-FSU s’est mobilisé quand il l’a jugé nécessaire sans tenir compte du pouvoir en place.
Nous ne répèterons jamais assez... ce sont les syndiqués et eux seuls qui élaborent la "politique" du syndicat avec le souci d’intégrer au maximum les idées de tous. Et si certains syndiqués jugent que leur combat pour une société plus juste passe aussi par un engagement politique ou associatif quel qu’il soit, c’est leur droit le plus strict et cela n’est en rien incompatible avec l’engagement syndical si chacun est conscient du rôle respectif de chaque organisation.
3 - Le syndicat ne s’occupe pas de ce qui me préoccupe !
Si, si !!! Aspects professionnels, sociaux, affectations, changements d’échelon, réflexions sur le métier, condition de travail, recherche... : tout cela est l’objet de notre attention. Et évidemment, tout le reste, ce qui concerne l’école, l’égalité entre les élèves, les collègues, les écoles et la qualité du service public.
4 - Oui, mais tout cela prend du temps !
Oui, c’est vrai... Changer l’école, mettre l’humain au centre de nos sociétés, cela demande du temps, de l’énergie, de la patience, de l’obstination et l’investissement de beaucoup. Mais chacun fait à son rythme, à la mesure de ses disponibilités et de ses priorités du moment. Plus on est nombreux, moins la charge est lourde pour chacun.
5 - Le syndicat n’est pas efficace !
Pour vous convaincre du contraire, essayez tout seul ! Et s’il n’y avait plus de syndicat ? Qu’est-ce qui changerait ? Rêve ou cauchemar ? Vieille idée, mais toujours d’actualité et internationalement partagée, l’union fait la force ! El pueblo, unido, jamas sera vencido... Nous n’obtiendrons pas tout tout de suite ! Nous ne sommes pas au pouvoir, mais seulement un contre-pouvoir... En face de nous, le pouvoir n’a pas toujours les mêmes valeurs que nous...nous nous en sommes aperçus !
Les syndicats ne sont pas toujours unis, c’est vrai, mais ce n’est jamais de notre part faute d’avoir essayé. Nous savons que même l’unité la plus large ne suffit pas toujours.
6 - Le syndicat ne s’occupe pas assez de pédagogie... (voir § 7)
7 - Le syndicat s’occupe trop de pédagogie... (voir § 6)
En fait on se mêle de tout... et la pédagogie ça nous, ça vous intéresse aussi... (voir § 3)
8 - Le syndicat freine toute évolution du métier, il est conservateur.
Au contraire, il aspire à de nombreux changements... Il débat et lutte avec les enseignants, les chercheurs, les parents pour obtenir les évolutions qui permettront de lutter contre l’échec scolaire, de travailler mieux et en équipe, avec par exemple plus de maîtres que de classes pour permettre d’autres pratiques.
9 - Le syndicat est corporatiste !
Défendre les collègues et nos conditions de travail font partie de nos missions. Est-ce du corporatisme ? Notre activité ne s’arrête cependant pas là (voir paragraphes précédents).
10 - Oui mais cela coûte cher !
Peut-être mais 66% du montant de votre cotisation peut être déduit de vos impôts et vous pouvez payer en 10 mensualités par le prélèvement automatique. Faites le calcul par mois. N’est-ce point raisonnable ? Cela représente ce que coûtent la presse, les actions, les charges (locaux, téléphone, timbrage, équipement, transport).
C’est le prix de notre indépendance ...et de la solidarité !
11 - Je suis fonctionnaire, donc je ne risque rien...
Bien sûr, vous ne pouvez pas être victime d’un licenciement abusif, et pourtant l’arbitraire, le fait du prince, l’opacité des décisions, cela peut vous concerner. A défaut de réussir toujours et partout, au moins, nous empêchons et nous freinons certaines évolutions néfastes. L’équité et la transparence des opérations pour le mouvement, la notation, les départs en stages, les promotions... Cela ne va pas tout à fait de soi. L’action des délégués du personnel existe grâce aux syndiqués et militants du SNUipp.
Et puis, demandez aux Argentins, aux Grecs, aux Irlandais... ou dans d’autres pays ! Des pays qui connaissaient des services publics équivalents aux nôtres ont vu leur situation se dégrader immensément en quelques années. Qui aurait cru dans les années 70 que l’on verrait quelques années plus tard des millions de chômeurs et des sans domicile fixe dans notre pays.
Ces derniers mois ont confirmé que nos analyses des dangers qui menacent nos services publics n’étaient pas des vues de l’esprit mais que le libéralisme menace tous les secteurs de notre société. La marchandisation de tous les services publics est programmée.
Rien n’est jamais acquis définitivement !
Se syndiquer ? Une vraie bonne idée ! Adhérer en ligne dès maintenant dans votre département