Pourquoi proposer un tel dispositif ?
Les boîtes à histoire permettent de faciliter la compréhension et la narration d’un album étudié en classe avec les élèves. Effectivement, la mémoire de la trame narrative est matériellement accessible.
Elles contribuent à construire des images mentales.
Quelles formes envisageables ?
Elles peuvent prendre plusieurs formes : boîtes à chaussures, valises, paniers, enveloppes…
L’idée est de les rendre “nomades” pour qu’elles puissent éventuellement circuler dans les classes de l’école mais aussi à la maison.
Elles sont composées d’objets, d’images, de personnages, de marionnettes, de figurines… qui font référence aux différents personnages ou lieux importants de l’histoire de l’album.
Comment les construire ?
Elles se construisent en classe avec les élèves. L’enjeu pour les élèves est de répondre aux différentes questions en lien avec la trame narrative de l’histoire :
qui sont les personnages principaux ?
où se passe l’action/les actions ?
quelles sont les différentes étapes ? et comment les matérialiser ?
quand se passe l’histoire ? Quelle saison ? Quelle époque ?
Elles sont construites pour féliciter la mémoire de la trame narrative. L’objectif n’est pas de construire des récits descriptifs.
Quelle démarche ?
La première étape avant de se lancer dans l’étude d’un album en classe avec les élèves de maternelle est de construire l’univers de référence pour faciliter la compréhension au moment de la découverte de l’histoire de l’album.
Qu’appelle-t-on l’univers de référence ?
Ce sont les appuis cognitifs partagés sur lesquels les élèves prennent appui lorsqu’on lit une histoire.
Comment l’enseignant·e identifie cet univers de référence ? Lors du travail de préparation, l’enseignant·e repère le lexique qui peut poser problème, par exemple le mot “brindille”. A la suite de ce repérage, l’enseignant·e avant de lire l’album organise des ateliers de lexique spécifique. Ainsi, au moment de la lecture de l’album, le mot “brindille” ne pose plus de problème. Tous les élèves disposent d’une connaissance partagée de ce mot.
Véronique Boiron : vidéo ICI