C’est aujourd’hui mardi 20 novembre le 22ème anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant adoptée par 191 pays en 1989 et ratifiée par la plupart d’entre eux, dont la France, un an plus tard. En France, depuis 1995, est célébrée chaque 20 novembre la Journée mondiale des droits des enfants. Les comités départementaux de l’Unicef organisent de nombreuses manifestations pour sensibiliser le public : expositions, conférences, “flashmobs”, ateliers, animations, interventions dans les écoles… Ces manifestations sont pour la plupart organisées avec les mairies, associations et partenaires locaux.
Des initiatives dans les départements
Cette journée est un moment privilégié pour prendre conscience de ce que les droits des enfants, et cela semble parfois étonner, ne sont que très imparfaitement respectés dans notre pays. Un million d’enfants pauvres, 19 000 enfants maltraités, 76 000 en danger du fait d’un contexte familial dégradé, 240 000 placés hors de leur famille, 150 000 jeunes gens quittant chaque année le système scolaire sans aucune perspective… la liste est longue des souffrances endurées par des enfants alors que les lois relatives à la famille, à la santé, à l’hébergement à l’éducation… devraient les préserver. Entre droit et effectivité du droit le fossé est parfois large. Cela montre au moins que la CIDE n’est pas suffisamment respectée et que beaucoup reste à faire pour faire des droits des enfants une réalité. Le 14 décembre prochain, l’Unicef publiera son rapport annuel : "Enfants exclus, enfants invisibles", sur les enfants qui ne sont pas enregistrés à l’État civil ou les enfants de la rue.
Enfants et écrans : plus d’éducation de protection et de réglementations
Mais dès aujourd’hui, en France c’est le Défenseur des droits qui publie son rapport annuel. Il s’est intéressé cette année aux usages du numériques chez les enfants et adolescents. Dans « Enfants et écrans, grandir dans le monde numérique », l’institution note que les usages du numérique sont nombreux et qu’ils évoluent très rapidement au fur et à mesure que progressent les technologies et les applications. Et le Défenseur d’estimer, que face aux risques de l’Internet et notamment de la rencontre avec des contenus illicites ou la divulgation d’informations privées, beaucoup reste à faire tant en matière d’éducation, de prévention que de réglementation pour protéger les enfants. Il avance 10 propositions pour améliorer la protection et les droits des enfants et adolescents face aux écrans.
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