Pour aider les candidats à un départ à l’étranger à mieux comprendre et appréhender les recrutements, la section hors de France du SNUipp-FSU vous invite à consulter son site qui vous aidera recenser les différentes possibilités, les calendriers à respecter et les écueils à éviter : >ICI<
Mesurer les possibilités réelles de départ
Depuis plusieurs années, le nombre de postes d’expatriés à conditions avantageuses dans les établissements français à l’étranger a été considérablement réduit, particulièrement dans le premier degré. C’est encore plus vrai pour la coopération. Ces postes d’expatriés offerts par l’Agence pour l’Enseignement du Français à l’Etranger (AEFE) concernent exclusivement les directeurs d’école et les enseignants formateurs (CPAIEN et formateurs en établissement titulaires du CAFIPEMF) ainsi que quelques très rares postes d’enseignants spécialisés (CAPASH).
A conditions bien moins intéressantes, il existe davantage de possibilités de départs sur des emplois de résidents, à recrutement local mais soumis à accord de détachement de la part de l’académie d’origine et du MEN, ou sur des contrats locaux, également en détachement ou en disponibilité.. La règle générale du MEN pour tous les opérateurs pour accorder un détachement étant d’avoir exercé deux ans après titularisation en France, les titulaires en deuxième année d’exercice en métropole peuvent parfaitement postuler à la rentrée suivante pour un poste de résident à l’AEFE.
Mais, depuis peu, le détachement s’avère de plus en plus difficile à obtenir et la disponibilité reste soumise à condition. Proposition de contrat acceptée ne signifie pas forcément que l’on pourra partir de France aux conditions espérées. Quant aux contrats locaux proposés par certains établissements, il convient d’être particulièrement vigilant avant de les accepter et de consulter le SNUipp-FSU, les conditions de travail et de rémunération pouvant être selon les endroits très contrastées.
Faciliter vos démarches
Fort de l’expérience de ses militants à l’étranger, le SNUipp-FSU dispose de relais locaux de sa section Hors de France dans de nombreux pays, qui peuvent vous renseigner et vous venir en aide pour affiner votre projet. Grâce à ce réseau le SNUipp est devenu, comme en France, la première organisation représentante des enseignants du premier degré à l’étranger.
Pour les recrutements, il informe largement et précisément tous les personnels. Présent dans les instances paritaires centrales et locales de l’opérateur public AEFE et celles des opérateurs privés d’enseignement, il garantit la transparence et l’équité, même s’il reste encore des progrès à faire. Il agit partout à l’étranger pour la défense et le développement du service public et laïque d’éducation et se bat pour l’amélioration de la situation des collègues.
L’expérience est aussi une richesse
Enseigner en français à l’étranger est loin d’être aussi rentable économiquement que l’on peut le rêver. Mais c’est une formidable expérience, qui aide à prendre aussi concrètement conscience des déséquilibres mondiaux, de réalités culturelles, économiques et politiques différentes et parfois douloureuses. Le SNUipp national mène d’ailleurs avec tous des actions pour la réduction des inégalités et organise la solidarité et la coopération avec les organisations syndicales des autres pays.